Trail des coursières 30Km

Trail des coursières 30:Km

Voici le compt rendu de Claude et une petite vidéo du coach pour accompagner ...

Petit compte-rendu, à chaud (et au sec après la douche), de ces coursières hivernales 2020

Rendez-vous compte, à force de réussir chaque année leur tour de force de nous organiser magistralement ce trail de reprise à la pique de l'an neuf, à cette époque consacrée au dieu Janus, le célèbre double-face capable du pire comme du meilleur, les Atos nous privent de qualificatifs dithyrambiques, de louanges et autres félicitations sincères pour leur talent, gentillesse, compétence et j'en passe et des meilleurs. Même ce bon Janus, gardien des portes, fut clément pour la plupart d'entre nous, en laissant, magnanime, sa porte horaire au 18eme kilomètre largement ouverte, tout en nous régalant de cette inimitable soupe aux pâtes, l'une des marques de fabrique des Coursières (un salut au jeune Mathis en passant). Idem, passée la porte d'arrivée, notre dieu débonnaire nous laissa accéder sans barguigner à d'autres réconforts, de la soupe au vin chaud, genre de programme simple et de très bon goût que nos accortes organisateurs nous concoctèrent  pour nous remettre de nos émotions de galopeurs impénitents.  La photo de groupe de cette vague bleue sur le podium, lorsque tous les coureurs furent rentrés au bercail, illustra à elle seule le sourire des ATOS et leur satisfaction de cette nouvelle édition de totale réussite.

Janvier reste janvier, et tous les dérèglements climatiques en cours n'ont su perturber ce cocktail de fraicheurs matinales, progressivement tiédies par un soleil bien piquant. Sans doute Apollon qui se mêle de tout (comme certains dieux qui nous gouvernent) voulu montrer à Janus que lui aussi pouvait rayonner sur les Coursières…L'an dernier nous jouâmes avec les brumes du côté du barrage, mais cette année, nous en eûmes plein la vue avec des flaques de lumière crue, nous cueillant sans transition au sortir des obscurs sous-bois. Mais de vraies flaques dont les traileurs raffolent comme autant de petites régressions enfantines,  nous fumes privés, ou presque. Comme si les traceurs d'ATOS avaient soigneusement drainé les sentes fangeuses pour nous offrir des petits boulevards francs sous la basket, minimisant les embuches et autres incertitudes du trail. On ne leur en veut pas et ce fut régal que de cheminer dans d'aussi bonnes conditions. Un signe qui ne trompe pas, même dans les arrière-gardes que je fréquente assidument, la corde salvatrice du fameux passage du Signal (comme toujours joyeusement animé par des crieurs/clocheurs/acclameurs) restait boudée par les concurrents, tant la pente restait franche sous les pas. Mais faudrait voir à ne pas trop en faire pour nous faciliter la tâche! On verra l'an prochain!

Bonne récup à toutes et tous les ATOS et encore chapeau les artistes!

Un mot pour les Tortues si nombreuses qu'elles ont gagné de quoi croquer des vitamines pour les longs mois d'hiver! C'est pour moi vraiment de bons moments de nous retrouver çà et là, avant/après pour papoter des trails qui passent sans rarement nous en lasser. Pourvou que ça doure!

Claude, dernier des V4-M7, mais ça chauffait chez les papys!